il faudrait un chat sur le papier
un pas d'oiseau sur le palier
quelques frissons sur l'eau
l'odeur de la terre pourrissante
la haie coupée en feu un peu
de ciel bleu sur la colline
il faudrait des mains liées
par un serment d'amour
et non pas ce saccage du temps
il faudrait la rumeur ailée des insectes en été
le volcan noir sous les pieds la mer
ce que nous n'avons pas ce que nous avons
il faudrait ce qui fait danser le désir
sur le mur tandis que je dors
et que tout va son cours
au dehors
A rassembler ce qu'il faudrait
RépondreSupprimerpour commencer
à rassembler l'absence
la somme des absences
le poème s'est accompli
car c'est de manque
que le poème se nourrit
Merci, Patrick!!! Oui, et en ces périodes d'abondance prétendue, l'absence est encore plus forte...
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